




Déluge de Henry Bauchau
Résumé :
Atteinte d’une grave maladie, Florence, brillante intellectuelle va quitter Paris pour s’installer dans une petite ville du sud de la France. Elle y rencontre au cours d’une promenade, Florian, le peintre, réputé fou, qui brûle ses toiles. Entre eux va naître une complicité sans mots à travers la peinture. Encouragée par la psychiatre Hellé, Florence va trouver un lieu dans lequel, Florian pourra réaliser son œuvre. Autour d’eux, un cercle d’amitié les accompagne.
A la grande surprise du monde médical, Florence guérit de sa maladie.
Florian entraîne ce cercle dans une expérience de vie inconnue de tous.
Ce que j’ai aimé :
Emportée, transportée, c’est un livre à vivre…pas à décrire.
Extraits :
Florence : « …Pour la première fois aussi, je n’ai plus envie de penser la peinture, ni de la comprendre, ni de la regarder. La chose à mon grand étonnement m’échappe et je dis : « j’aimerais tellement peindre. »
Florian sort de son silence et dit : « ça ne sert à rien d’être doué, c’est ça qu’il faut perdre »
Florence : « J’espérais autre chose mais je ne sais pas quoi !
Florian reprend : « tu fais voir la pluie, tu voulais la faire entendre, « par terre et sur les toits »
« Comment ? on peint pour les yeux !
Un tableau il faut aussi qu’on l’entende !
Pendant le repas, comme Florian ne vient pas, Simon me dit : « Je te croyais toute claire, Florence. Je découvre que tu as aussi des profondeurs noires. Florian m’en parle parfois en travaillant. Il en sait des choses, ce vieux bonhomme. Je croyais qu’il était seulement un peintre d’une habileté inégalable, et que pour le reste, il était aussi ignorant que moi. »
Noëlle Mesureur