


L'ESSENTIEL
Nous voici au cœur de l'hiver. La nature est au repos, dans l'attente du printemps avec tous ses possibles. C'est le temps de l'intériorisation, de la méditation avant la création.
Nous sommes dans l'éthéré du verseau, hors du temps, dans l'espace du rien.
William Barret dit :
"Les humeurs humaines et les réactions à la rencontre avec le rien varient considérablement de personne à personne, et d'une culture à l'autre.
Les Taoïstes chinois ont trouvé le Grand Vide tranquillisant, paisible et même joyeux.
Pour les Bouddhistes de l'Inde, l'idée du Rien évoquait une atmosphère de compassion universelle prise dans les outils d'une existence qui est ultimement sans sol.
Dans la culture Japonaise, l'idée de Rien permet des modes exquis d'un sentiment esthétique se retrouvant dans la peinture, l'architecture, et même dans les rituels du quotidiens.
Mais l'Occidental, lui, est embourbé de possessions, jusqu'au cou, d'objets et du business de les entretenir, faisant front à l'anxiété de la rencontre possible avec le rien".
Après réflexion, je vous invite, comme j'essaie de le mettre en application, de refuser, de cesser, d'éliminer, de lâcher prise, de faire le vide autour de nous et en nous afin d'être prêt pour les grands "chantiers" du printemps.
Bon mois de Février à tous.
Marie-Hélène DUMONT